Avec leur bouille mignonne, les animaux influenceurs cartonnent sur les réseaux sociaux. Tablant sur le capital sympathie de ces influenceurs à poils et à plumes, les marques les intègrent à leur stratégie social media. Qui sont ces pet influenceurs ?
Le marché des animaux de compagnie en France
Les animaux influenceurs : qui sont-ils ?
L’animal mania se traduit par l’émergence d’animaux influenceurs qui parviennent à fédérer des communautés de milliers d’abonnés, voire de plusieurs millions pour les plus populaires d’entre eux. Parmi les célébrités, la regrettée Grumpy Cat, une petite chatte américaine morte en 2019, comptabilisant 2,5 millions d’abonnés. Mieux encore, Jiff Pom, le loulou de Poméranie aux 10,5 millions d’abonnés ! Parmi ces animaux influenceurs, on trouve 76 % de chiens et 19 % de chats. Plus rares, les rongeurs et les oiseaux, remportent eux aussi un vif succès : Mirabelle et Bergamote, deux cochons d’Inde, comptabilisent 25 000 abonnés sur Instagram, Kiwi et Siouxsie, un couple d’inséparables (des oiseaux), 70 000 abonnés.
Les produits préférés des animaux influenceurs
Ces influenceurs d’un nouveau genre permettent de vendre des produits qui leur sont directement destinés (nourriture, accessoires, santé, etc.), mais pas seulement. Ils font également la promotion de toute sorte de produit “pet friendly” : cosmétiques non testés sur les animaux, compagnies aériennes ou hôtels qui acceptent les animaux, etc. En fait, ils peuvent assurer la promotion de tout ce qui peut intéresser le propriétaire d’un animal de compagnie.
Comment les pet influenceurs font-ils pour séduire autant de monde ?
Tous ces animaux influenceurs ont un trait commun : ils sont “mignons”. Pour le reste, ils ont juste à être eux-mêmes pour faire un carton sur les réseaux sociaux. Pour favoriser l’engagement, ils savent y faire ! Ils sont en tout cas beaucoup plus efficaces que les êtres humains : sur Instagram, un animal engage 3 à 6 fois plus qu’un être humain. Plus largement, le taux d’engagement des animaux est de 6 à 12 %, alors qu’il plafonne à seulement 2 % pour les êtres humains.
Des pet influenceurs à surveiller pour éviter un bad buzz
Les animaux disposent d’un capital sympathie de plus en plus important. Leur respect et leur protection sont devenus de vrais enjeux de société. Il faut savoir que 3 à 4 % des bad buzz sur les réseaux sociaux sont liés à de mauvais traitements infligés aux animaux. Même si les dérives constatées concernent essentiellement des zoos, cirques, parcs animaliers, abattoirs et élevages, la prudence est de rigueur quant à l’utilisation d’animaux à des fins marketing. En l’absence de réglementation visant à protéger les pet influenceurs, il est prudent de se tourner vers des professionnels qui s’engagent à respecter leur bien-être, afin d’éviter toute dérive et rassurer la clientèle.
Notre agence n’est pas spécialisée dans le marketing d’influence animalier, mais plus de la moitié des influenceurs parentaux présents sur Bilbokid possèdent un animal ! Cela les place dans la moyenne nationale : en France 1 foyer sur 2 détient un animal domestique.
Chiffres : Stratégies
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